Pour la sortie de la Livebox 5, outre l’augmentation de débit, la communication d’Orange tournait autour d’un point important : l’aspect écoresponsable de la box. Une question se pose alors pour les Freenautes, qu’en est il de l’impact des Freebox sur l’environnement ?
Avec l’urgence climatique au centre des débats actuels, l’écologie est dorénavant un point important à prendre en compte pour une entreprise, tant dans son comportement que dans la conception de ses produits. Free est quant à lui assez transparent sur les mesures écologiques prises au sujet des Freebox et sur leur empreinte environnementale.
Une écoconception et un recyclage des déchets
Commençons avec la conception du matériel. Free explique que ses Freebox sont “plus multifonctionnelles que les générations précédentes, elles se substituent au quotidien à plusieurs autres appareils chez le consommateur (lecteur DVD Blu-RayTM, enceinte, disque dur…). “. Le concept même d’une box “tout en un” ou presque, permet de réduire l’empreinte carbone des abonnés, puisqu’ils n’ont plus besoin d’autres équipements pour remplir les fonctions permises par la Freebox. De manière plus empirique, l’opérateur de Xavier Niel annonce que “les Freebox ainsi que tous les accessoires collectés (câbles, télécommandes, manettes de jeux, coques en plastique) sont reconditionnés dans des usines de Freebox en France ou en Europe avant d’être réattribués à d’autres abonnés. Le matériel défectueux est mis en réparation dans ces mêmes usines. Les composants ne pouvant être réutilisés sont recyclés. Les équipes Freebox ont instauré un procédé de polissage permettant ainsi de ne plus changer systématiquement le revêtement plastique des boîtiers Freebox Crystal lors de leur reconditionnement en usine. Par ailleurs, environ 80 % du plastique utilisé lors du changement du revêtement de la Freebox Révolution est d’origine recyclée, les excédents de matières plastiques broyées sont par ailleurs revendus à des filières professionnelles qui les utilisent pour les propres besoins (mobiliers de jardin, mobiliers urbains, etc.)”
La consommation des box
La consommation d’énergie des Freebox est également un point sur lequel Free est attentif. Il a par exemple instauré dans le player de la Freebox Révolution une fonction veille “profonde”, qui permet, d’après l’opérateur, “de réduire la consommation électrique à moins de 0,5 Wh, soit 30 fois moins que la précédente génération.“
Le transport des Freebox
L’impact des produits réside également dans leur transport. En effet, si vous produisez un appareil éléctronique 100% recyclé, mais que vous le faites venir de Chine, en avion, par paquet de cent modèles… Disons que ce serait contre-productif. Free explique que pour respecter l’environnement, plusieurs mesures sont prises. “Pour réduire les stocks, les coûts et les émissions de CO2, l’équipe logistique a mis en place des plateformes multiservices à partir desquelles les produits sont distribués de façon optimale aux consommateurs (dans des magasins de proximité, des relais ou par des livraisons à domicile)“. Les moyens de transports privilégiés par le groupe Iliad sont une combinaison de la route, le rail, le maritime et très occasionnellement l’aérien. “En ce qui concerne le transport terrestre/intersites, Freebox innove dans son secteur en utilisant le rail sur une partie du tronçon. Moins polluant que le transport routier, le rail offre une réelle optimisation supplémentaire en termes d’émissions de CO2. L’objectif étant de réduire la part du transport routier à quelques tronçons non couverts par le rail.“. Le choix de la livraison se pore également sur la volonté de réduire le mode de livraison à domicile, afin de privilégier les points relais, via des partenariats.
En somme, Free est lui aussi conscient des enjeux écologiques inhérents à la conception et la commercialisation de ses Freebox. Comme c’est le cas pour beaucoup d’entreprises, des mesures sont prises pour réduire l’impact de ses produits sur l’environnement, tant au niveau des matériaux utilisés, du transport et du recyclage des produits.